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Renseignements généraux Transition à l’enseignement

29 mai 2003

À propos de l’enquête sur la transition à l’enseignement

Il s’agit de la deuxième année d’une étude de cinq ans sur la transition à l’enseignement menée par l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario avec l’appui financier du ministère de l’Éducation de l’Ontario.

Le ministère de l’Éducation a investi 50 000 $ dans chacune des deux premières années de l’enquête.

Procédé

En mars 2003, l’Ordre a envoyé un sondage à 6 223 enseignants en première et deuxième années de carrière (dont 3 015 diplômés en 2002 d’une faculté d’éducation, et 3 208 diplômés en 2001) et 27,5 p. 100 d’entre eux ont répondu.

La marge d’erreur des résultats étant de 3,5 p. 100, les réponses sont exactes 19 fois sur 20. Presque tous les enseignants ont fait des commentaires sur leurs expériences.

L’Ordre a sondé les diplômés à la fin de leurs études en juin 2001, puis en mars et en avril 2002 en vue d’obtenir leurs réactions au sujet de leur première année d’enseignement.

Les répondants

Les enseignants qui ont répondu au sondage en 2003 sortaient de l’une des dix facultés d’éducation de l’Ontario ou d’un des sept collèges américains en bordure du Canada en 2001 ou en 2002.

  • 13 p. 100 ont suivi le programme d’enseignement de langue française.
  • La moitié d’entre eux ont été formés pour enseigner aux cycles primaire et moyen.
  • 17 p. 100 ont été formés pour enseigner aux cycles moyen et intermédiaire.
  • 28 p. 100 ont été formés pour enseigner aux cycles intermédiaire et supérieur.
  • 4. p. 100 enseignaient les études technologiques.
  • Un tiers d’entre eux avaient de plus de 30 ans.

Raison d’être de l’enquête

L’enquête sur la transition à l’enseignement suit de près l’offre et la demande en matière d’enseignants en Ontario. Elle appuie le mandat de l’Ordre en s’assurant que chaque enseignant de la province possède les qualifications nécessaires pour enseigner dans les écoles financées par les fonds publics

L’Ordre suit la carrière des diplômés des facultés d’éducation pendant cinq ans afin de savoir :

  • combien d’entre eux sont embauchés et quels genres d’emplois ils occupent
  • le nombre de nouveaux enseignants qui quittent la profession et pourquoi
  • si leur formation à l’enseignement les a bien préparés
  • de quel genre d’appui ils ont besoin
  • comment les conseils scolaire peuvent les garder.

Réactions des nouveaux enseignants

Les nouveaux enseignants nourrissent une véritable passion pour leur profession, comme en témoigne leurs réponses au sondage :

Trouver un emploi

«Chaque conseil a son propre processus de recrutement et cela devient très mêlant.»

«C'est très stressant et très compétitif, et le processus d’entrevue semblait bâclé.»

«J'ai eu de la difficulté à obtenir un emploi parce que mon conseil scolaire, à cause de problèmes budgétaires, a dû retarder son recrutement.»

«Mon conseil scolaire a affiché une centaine de postes, mais très peu à temps plein. La majorité visait les un, deux ou trois dixièmes d’un poste à temps plein. Pour travailler à temps plein, j'ai dû accepter deux demi-affectations dans deux villes. Me rendre d’une ville à l’autre pendant ma pause-repas était pénible, surtout par mauvais temps.»

«J'ai été engagé au cours de l’avant-dernière semaine d’août et j'ai été changé de niveau à quatre reprises avant la rentrée. Ces changements n’étaient pas voulus, mais ils m'ont permis de passer d’un poste de suppléance à long terme à un poste régulier.»

Obtenir de l’appui

«On m'a catapulté deux semaines après le début des cours, sans que j'ai eu le temps de me préparer, sans directive de l’administration. Il a fallu faire avec les moyens du bord. Pour l’instant, je me débrouille, mais c'est tout juste.»

«Le programme structuré de mentorat ne m'a pas vraiment aidé puisque le temps consacré à cette activité n’est pas comptabilisé dans l’horaire de travail du mentor ni dans celui de son protégé.»

«Ce serait merveilleux d’avoir un mentor. Il est très difficile de gérer son temps et d’organiser sa classe, et il arrive que les parents ne nous accordent pas de soutien. Ce serait bien si quelqu’un pouvait nous aider à organiser notre classe en août. Ce serait idéal de travailler de pair pendant la première année.»

«C'est infernal et coûteux d’enseigner à une classe à années multiples avec des ressources pédagogiques très limitées. J'ai dû acheter 35 livres pour un cours de lecture.»

Réflexions sur l’avenir

«C'est un travail exigeant, qui demande de longues heures, dans la salle de classe comme à l’extérieur. Il faut avoir le feu sacré. Heureusement que c'est mon cas. J'ai déjà hâte à l’an prochain!»

«C'est le plus beau moment de ma vie. Je n’ai jamais été aussi heureux dans un emploi. Je ne m'ennuie jamais. C'est fabuleux!»

«Malgré le stress lié à la politique qui entoure l’enseignement, je ne changerais pas de carrière pour tout l’or du monde. Les élèves donnent un sens à mon travail et me motivent.»

«Il y a des hauts et des bas, mais heureusement, il y a plus de hauts. Ce qu’il y a d’encourageant, c'est que je ne revivrai jamais plus ma première année d’enseignement.»

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